Dans le cadre de sa tournée européenne 2025, à l’occasion de la réédition en français de son livre Pornoterrorisme, nous proposons une soirée immersive dans le travail et l’univers de Diana J. Torres (Madrid, 1981)

Aka La Pornoterrorista, Diana est une artiste scènique multINdisciplinaire qui axe son oeuvre et son travail autour de revendications liées à la sexualité, à l’autonomie du corps, aux identités périphériques et aux frontières entre le plaisir et la douleur.Son message est clair : anarchisme, transféminisme et une proposition de révolution et de changement qui commence en nous, depuis le plaisir et l’inconformisme.

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ENTRÉE GRATUITE ~19h30 : Rencontre et discussion avec Diana J. Torres autour de son livre Pornoterrorisme, en présence de Jeanne Godard-Davant, éditeur·ice & traducteur·ice pour les éditions milgrana, animée par Balafre.

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7 / 9 / 11 EUROS ~21h30 : Pérformance p*rnoterr*riste x Diana J. Torres /!\ Nudité / sexe explicite / sang Diana met en scène de véritables rituels collectifs de transformation et d’apprentissage en utilisant la poésie, l’action directe et la vidéo, entre autres.

“Le pornoterrorisme n’est pas seulement une arme discursive, c’est aussi une pratique de désobéissance civile et sexuelle qui nous dit que, tant que nous aurons des corps, persévérer dans la soumission sociale ne constituera en aucun cas une échappatoire. ” – Sayak Valencia –

~22h30 : Dj set x Lula666 La ville est grise et froide. Ici, l’on rêve de caves où la musique tournerait toute la nuit. On rêve de lieux à nous, on rêve de fleurs et nuits sans lune. Lula666 c’est du boum tchak boum tchak boum, toujours approximatif, autant dans les gestes que dans l’enchainement des morceaux. Fems ou butchs au premier rang qui jouent des coudes, la scène est à nous, ce soir on brille sous la chaleur des projecteurs.

Dans les haut-parleurs se mêlent aux kicks de l’oubli, des voix de chiennes autotunées, qui parlent d’amour, de sexe, du perreo sombre qui suintent le désir et nous laissent le corpx tiède jusqu’au lever du jour.

Nos corpx moites qui se déhanchent sur des riddims de dancehall, qui dégoulinent de l’estrade, qui se plient à la courbure des baffles sur des cumbias déstructurées, et les têtes qui projettent nos perles de sueur. C’est nos corpx multiples, qui transpirent de tous nos impossibles, des ombres qui s’épuisent et qui cherchent la lueur et la fête à en crever.